Randonnées 2024.

Abbaye d'Acey Source bleue
Halte à Motey Besuche le 13 juin 2023    
Halte à Noidans le Ferroux le 28 juin 2022            

 

Les matériels



Les réseaux

Nos appareils captent plusieurs types de réseau :

Le réseau de téléphonie mobile
C'est le réseau qu'utilisent les smartphones. Seule la voix et quelques informations complémentaires peuvent transiter par ce réseau.
Les réseaux de données (H+, 3G, 4G ...) dites données mobiles
Ce sont des réseaux, plus ou moins performants suivant la norme utilisée, qui permettent de faire transiter des données (les cartes, les mails, Internet par exemple). A moins d'utiliser une carte en mémoire sur votre appareil, vous ne pourrez pas disposer de fond de carte si vous n'avez pas accès à l'un de ces réseaux.
Le réseau WIFI
Accessible uniquement si vous êtes à proximité d'une borne wifi à laquelle vous avez l'autorisation d'accès. Ce réseau permet de faire transiter le même type de données que les données mobiles. L'avantage est que la vitesse de transmision est plus importante. Il peut s'avérer que le wifi soit moins onéreux que les données mobiles.
Les signaux bluetooth
Ces signaux qui n'ont une portée que de quelques mètres servent à mettre en communication deux matériels qui se trouvent à proximité l'un de l'autre (une dizaine de mètre au grand maximum). Ils servent par exemple pour faire communiquer un compteur et un smartphone, une ceinture cardiaque avec votre compteur ou votre GPS etc....
Les signaux GPS
Lorsqu'on active la localisation, les signaux GPS sont captés et permettent à l'appareil de se situer sur un point quelconque de la planète. Il faut savoir que les signaux GPS reçus ne permettent pas de vous identifier (les signaux ne vont que dans un seul sens : du satellite vers l'appareil). Mais tous les smartphones sont équipés de logiciels qui permettent de renvoyer votre position, via le réseau de données ou le wifi, vers des destinataires souhaités...ou pas !

A ne pas confondre avec le bornage qui consiste à repérer à quelle antenne votre téléphone s'est connecté au cours du temps permettant de recréer vos déplacements et de les horodater. Seul un juge peut autoriser ce type de repérage.

Quels réseaux utiliser ?

Le seul signal indispensable pour un appareil GPS est la localisation. Vous devez impérativement l'activer si vous êtes sur un smartphone. Il s'activera automatiquement sur un GPS de vélo par exemple. Si vous souhaitez seulement enregistrer votre sortie, vous pouvez parfaitement vous mettre en mode avion et n'activer que la localisation. Cela marche très bien et économise énormément la batterie.

Toutefois, si vous voulez voir votre progression sur la carte, il faudra activer les données mobiles. Attention, car la batterie va se décharger très rapidement. Cette décharge est surtout due au fait que l'appareil recherche les réseaux en permanence.



Les matériels GPS

Les matériels qui utilisent la technologie GPS sont très nombreux. On peut distinguer plusieurs catégories :

Les GPS de guidage
Ce sont typiquement les GPS de voiture. Ces matériels bien connus maintenant sont essentiellement destinés au guidage. On indique une position à atteindre et le système donne des indications en temps réel pour guider l'usager. Bien connues également, les applications Maps ou Waze sur nos smartphones font partie de ce type de matériel.

Ces matériels ne sont pas des GPS de vélo, les applications sur smartphone peuvent toutefois être fort utiles pour disposer d'une carte routière et se répérer. Car la plupart de ces applications disposent d'une option qui permet d'afficher la carte et de positionner l'appareil sur cette carte avec précision.

Les compteurs GPS
Ils remplacent les compteurs filaires qui calculent la distance parcourue et la vitesse en comptant le nombre de tours de roues du vélo. Le compteur GPS, lui, calcule la vitesse et la distance à partir des points successifs que lui donnent les satelittes. Ils peuvent aussi calculer la dénivellé en cumulant les altitudes des différents points. Certains compteurs peuvent aussi mesurer : fréquence cardiaque, puissance ou encore cadence de pédalage. Certains appareils peuvent enregistrer des points que l'on pourra visonner sur une carte avec un logiciel dédié. Ce sont des matériels pas très onéreux (50 à 100 euros environ).
Les GPS de vélo sans carte
Ces appareils disposent de toutes les fonctionnalités des compteurs mais peuvent recevoir, via un logiciel adapté, un fichier GPX. Sur l'écran de guidage on peut voir une trace (ligne noire qui représente le parcours à suivre sur les 100 ou 200m à venir et un repère qui représente le vélo. Si vous êtes sur la trace tout est bien. Si le repère s'éloigne de la trace c'est que vous vous égarez. C'est un système assez simple et efficace si les changements de direction aux carrefours ont un angle important. Par contre, si c'est une bifurcation avec un angle de changement de direction très faible, vous avez de bonnes chances de prendre la mauvaise route. Ces matériels sont plus onéreux que les compteurs (150 à 300 euros)
Les GPS de vélo avec carte
Ces appareils affichent le parcours sur une carte Opencycle maps ou IGN suivant les cas. Certains permettent même d'avoir une fonction de guidage comme sur les GPS de voiture. Ces appareils sont souvent très onéreux (200 à 500 euros).

Il convient d'ailleurs de faire très attention au moment de l'achat et de vérifier que le prix des cartes est compris dans le prix de l'appareil. En effet, comme pour les voitures, l'achat des cartes ou leur mise à jour peut s'avérer rapidement très dispendieux.
Les applications smartphone
De nombreuses applications adaptées à la pratique du cycotourisme existent qui permettent d'enregistrer des parcours, de faire du guidage ou de suivre un parcours pré-établi. Certaines applications peuvent recevoir les informations de fréquence cardiaque d'une ceinture pectorale. Parmi les plus populaires on peut nommer : Strava, Runtastic, Wahoo, voire Google maps.

Reste un problème important à résoudre, c'est celui de la fixation sur le guidon (et donc de la protection de l'appareil en cas de chute) et surtout de sa protection contre les intempéries.
La mesure de l'altitude et de la dénivelée



L'altitude est l'élévation verticale, hauteur (d'un point) par rapport au niveau moyen de la mer. (Larousse)

Le dénivelé ou la dénivelée est la différence d'altitude entre deux points (Larousse). On l'assimilera souvent au cumul des dénivelées enregistrées au cours d'un parcours.

Les appareils GPS peuvent utiliser trois manières différentes pour mesurer une altitude et calculer la dénivelée lors de vos déplacements :

l'altitude GPS

Cette altitude est calculée à partir des données fournies par les satellites. On pourrait penser que le résultat obtenu est donc aussi précis que la position GPS. C'est vrai en ce qui concerne l'altitude mais cette méthode est sans doute la plus imprécise en ce qui concerne la dénivelée. Cette imprécision est due à la méthode de calcul mais surtout à l'erreur faite sur le positionnement. En caricaturant, si vous roulez sur une route au bord d'un précipice et que le positionnement horizontal est fait à 10m près, il est fort probable que le point calculé se trouve au fond du précipice et pas sur la route ! d'où une erreur possible de plusieurs dizaines de mètres.

Une autre source d'erreur est la fréquence à laquelle les mesures sont prises. Imaginons que votre GPS calcule un point toutes les 60 secondes. Vous aurez parcouru environ 300m à 20km/h. S'il y a un trou ou une bosse dans ces 300m, le GPS ne les verra pas ! Même dans un relief pas très prononcé, l'erreur cumulée peut rapidement être importante. Cela explique aussi en partie que sur un même parcours, tous les GPS n'enregistrent pas tous la même dénivelée puisqu'ils ne mémorisent pas tous les mêmes points.

La précision de la mesure de l'altitude par GPS est de l'ordre de 10m (si l'on reste immobile quelques instants). On voit donc que le GPS donnera une altitude correcte en toutes circonstances (à 10m près environ) mais nous donnera une indication de la dénivelée souvent très mauvaise.


l'altitude sur carte

Pour utiliser cette méthode, il faut avoir, au préalable, chargé la carte des altitudes de la zone dans laquelle on se déplace. Il s'agit d'un fichier (.VHR) qui recense sur toute la zone des "carrés" de 90m de coté. L'appareil saura se situer sur l'un des carrés et pourra donc indiquer l'altitude du centre du carré (l'altitude est la même pour tout le carré). Cette méthode, disponible par exemple dans l'appli ViewRanger, permet de disposer d'une approximation de l'altitude sans avoir recours à aucun réseau. Cette méthode offre une meilleure précision que le GPS. Malgré tout, si la méthode est très fiable en plaine, elle ne l'est plus du tout en montagne.


l'altitude barométrique

C'est la méthode la plus fiable de détermination de l'altitude car elle est totalement dissociée du positionnement. Le principe est assez simple : on connait la pression atmosphérique moyenne au niveau de la mer (1013Hpa) et l'on va mesurer la pression atmosphérique effective qui existe à l'endroit où l'on se situe. Un calcul permet d'en déduire l'altitude à laquelle on se trouve puisque l'on sait comment varie la pression atmosphérique en fonction de l'altitude. Le résultat sera très précis tant que les conditions météorologiques ne varient pas. En effet, on sait qu'il existe des anticyclones ou des dépressions qui font varier fortement la valeur des pressions atmosphériques. La température fait également varier la pression, c'est la raison pour laquelle tout système de mesure barométrique dispose d'un thermomètre pour effectuer les corrections.

Il est donc nécessaire de calibrer le système au départ de chaque sortie. Sur certains appareils, on a mis en mémoire une altitude de référence de départ. On mesure la pression au démarrage de l'appareil et celui-ci l'associe avec la valeur de l'altitude préenregistrée. C'est très pratique lorsque l'on part toujours du même endroit. On peut également disposer d'un réglage manuel que l'on utilisera lorsqu'on passera à proximité d'une borne géodésique sur laquelle l'altitude est gravée. Cette dernière façon de faire permet de se "recaler" si on n'a pas pu calibrer son appareil au démarrage. Lorsque les variations de pressions sont trop importantes au cours de la sortie (en cas de dépression brutale par exemple), l'indication d'altitude pourra être fausse. Par contre la dénivelée qui se calcule toutes les n secondes ne sera pas fausse car la variation de pression sur des temps très courts n'est pas significative.

On peut donc dire qu'avec cette méthode on peut avoir des erreurs sur la détermination de l'altitude (pour des sorties longues). Par contre, le calcul de la dénivelée sera très fiable car la fréquence de calcul est en général très élevée.
Manipulation des fichiers GPX



Créer un fichier d'itinéraire

Pour créer un fichier d'itinéraire, il y a deux possibilités :

On utilise un logiciel
Le plus simple étant d'utiliser ceux qui sont disponibles gratuitement sur un grand nombre de site. Openrunner est celui qui est utilisé pour créer les sorties du club et c'est l'un des plus célèbres. Mais il en existe beaucoup d'autres : ViewRanger, Citytrail... On accède à ces sites par Internet en utilisant un ordinateur. Le fait de travailler sur un ordinateur permet de travailler plus confortablement que sur une tablette ou smartphone. Il faut en général créer un compte. Pour ce qui concerne Openrunner l'accès est gratuit mais il y a quelques restrictions. Malgré ces restrictions, la version gratuite reste très performante. des versions payantes à destination des particuliers ou des clubs permettent d'exploiter toutes les fonctionnalités du site.

Chacun de ces logiciels dispose d'un éditeur de tracé grâce auquel on peut placer un point de départ, des points de passage et un point d'arrivée. Lorsque le tracé est réalisé, on peut sauvegarder son itinéraire.

A partir de là, il sera possible d'exporter l'itinéraire sous forme d'un fichier GPX. Certains sites offrent même la possibilité d'exporter dans d'autres formats : "kml" pour Google earth ou "tcx" pour les appareils Garmin par exemple.

Si vous souhaitez récupérer le fichier GPX de la prochaine sortie sur le site des cyclos, il suffira d'aller dans le menu prochain parcours, d'aller en bas de la description du parcours et de cliquer sur "Accès direct à Openrunner". Il faudra peut-être faire défiler l'écran pour faire apparaître le bouton "Télécharger pour un GPS". Pour le vélo ou la marche à pied, préfèrer l'option "GPX track" plutot que l'option "GPX Route" qui est plus adaptée aux trajets en voiture.

Il suffira de récupérer le fichier sur son ordinateur pour pouvoir l'utiliser.

On le crée à partir d'un tracé
Vous avez suivi un parcours sublime que vous avez enregistré sur votre GPS de vélo. Vous souhaitez en faire un fichier d'itinéraire pour en faire profiter des amis ou pouvoir le refaire un peu plus tard. C'est possible et assez simple.

Il faut récupérer votre fichier GPX dans votre appareil et l'importer dans le logiciel de votre choix. L'éditeur de OpenRunner prévoit ce type de manipulation. Il suffira ensuite de l'enregistrer avec ses parcours favoris.

Utiliser un fichier GPX

Vous avez créé un fichier à partir d'un logiciel ou d'un tracé. Vous avez peut-être aussi téléchargé directement un fichier GPX mis à disposition sur ceratins sites d'office du tourisme ou autres. Pour pouvoir l'exploiter, il faudra le charger dans votre appareil et lancer le suivi de l'itinéraire.