Les réseaux
Nos appareils captent plusieurs types de réseau :
- Le réseau de téléphonie mobile
- C'est le réseau qu'utilisent les smartphones. Seule la voix et quelques informations complémentaires peuvent transiter par ce réseau.
- Les réseaux de données (H+, 3G, 4G ...) dites données mobiles
- Ce sont des réseaux, plus ou moins performants suivant la norme utilisée, qui permettent de faire transiter des données (les cartes, les mails, Internet par exemple). A moins d'utiliser une carte en mémoire sur votre appareil, vous ne pourrez pas disposer de fond de carte si vous n'avez pas accès à l'un de ces réseaux.
- Le réseau WIFI
- Accessible uniquement si vous êtes à proximité d'une borne wifi à laquelle vous avez l'autorisation d'accès. Ce réseau permet de faire transiter le même type de données que les données mobiles. L'avantage est que la vitesse de transmision est plus importante. Il peut s'avérer que le wifi soit moins onéreux que les données mobiles.
- Les signaux bluetooth
- Ces signaux qui n'ont une portée que de quelques mètres servent à mettre en communication deux matériels qui se trouvent à proximité l'un de l'autre (une dizaine de mètre au grand maximum). Ils servent par exemple pour faire communiquer un compteur et un smartphone, une ceinture cardiaque avec votre compteur ou votre GPS etc....
- Les signaux GPS
- Lorsqu'on active la localisation, les signaux GPS sont captés et permettent à l'appareil de se situer sur un point quelconque de la planète. Il faut savoir que les signaux GPS reçus ne permettent pas de vous identifier (les signaux ne vont que dans un seul sens : du satellite vers l'appareil). Mais tous les smartphones sont équipés de logiciels qui permettent de renvoyer votre position, via le réseau de données ou le wifi, vers des destinataires souhaités...ou pas !
A ne pas confondre avec le bornage qui consiste à repérer à quelle antenne votre téléphone s'est connecté au cours du temps permettant de recréer vos déplacements et de les horodater. Seul un juge peut autoriser ce type de repérage.
Quels réseaux utiliser ?
Le seul signal indispensable pour un appareil GPS est la localisation. Vous devez impérativement l'activer si vous êtes sur un smartphone. Il s'activera automatiquement sur un GPS de vélo par exemple. Si vous souhaitez seulement enregistrer votre sortie, vous pouvez parfaitement vous mettre en mode avion et n'activer que la localisation. Cela marche très bien et économise énormément la batterie.
Toutefois, si vous voulez voir votre progression sur la carte, il faudra activer les données mobiles. Attention, car la batterie va se décharger très rapidement. Cette décharge est surtout due au fait que l'appareil recherche les réseaux en permanence.
Les matériels GPS
Les matériels qui utilisent la technologie GPS sont très nombreux. On peut distinguer plusieurs catégories :
- Les GPS de guidage
- Ce sont typiquement les GPS de voiture. Ces matériels bien connus maintenant sont essentiellement destinés au guidage. On indique une position à atteindre et le système donne des indications en temps réel pour guider l'usager. Bien connues également, les applications Maps ou Waze sur nos smartphones font partie de ce type de matériel.
Ces matériels ne sont pas des GPS de vélo, les applications sur smartphone peuvent toutefois être fort utiles pour disposer d'une carte routière et se répérer. Car la plupart de ces applications disposent d'une option qui permet d'afficher la carte et de positionner l'appareil sur cette carte avec précision.
- Les compteurs GPS
- Ils remplacent les compteurs filaires qui calculent la distance parcourue et la vitesse en comptant le nombre de tours de roues du vélo. Le compteur GPS, lui, calcule la vitesse et la distance à partir des points successifs que lui donnent les satelittes. Ils peuvent aussi calculer la dénivellé en cumulant les altitudes des différents points. Certains compteurs peuvent aussi mesurer : fréquence cardiaque, puissance ou encore cadence de pédalage. Certains appareils peuvent enregistrer des points que l'on pourra visonner sur une carte avec un logiciel dédié. Ce sont des matériels pas très onéreux (50 à 100 euros environ).
- Les GPS de vélo sans carte
- Ces appareils disposent de toutes les fonctionnalités des compteurs mais peuvent recevoir, via un logiciel adapté, un fichier GPX. Sur l'écran de guidage on peut voir une trace (ligne noire qui représente le parcours à suivre sur les 100 ou 200m à venir et un repère qui représente le vélo. Si vous êtes sur la trace tout est bien. Si le repère s'éloigne de la trace c'est que vous vous égarez. C'est un système assez simple et efficace si les changements de direction aux carrefours ont un angle important. Par contre, si c'est une bifurcation avec un angle de changement de direction très faible, vous avez de bonnes chances de prendre la mauvaise route. Ces matériels sont plus onéreux que les compteurs (150 à 300 euros)
- Les GPS de vélo avec carte
- Ces appareils affichent le parcours sur une carte Opencycle maps ou IGN suivant les cas. Certains permettent même d'avoir une fonction de guidage comme sur les GPS de voiture. Ces appareils sont souvent très onéreux (200 à 500 euros).
Il convient d'ailleurs de faire très attention au moment de l'achat et de vérifier que le prix des cartes est compris dans le prix de l'appareil. En effet, comme pour les voitures, l'achat des cartes ou leur mise à jour peut s'avérer rapidement très dispendieux. - Les applications smartphone
- De nombreuses applications adaptées à la pratique du cycotourisme existent qui permettent d'enregistrer des parcours, de faire du guidage ou de suivre un parcours pré-établi. Certaines applications peuvent recevoir les informations de fréquence cardiaque d'une ceinture pectorale. Parmi les plus populaires on peut nommer : Strava, Runtastic, Wahoo, voire Google maps.
Reste un problème important à résoudre, c'est celui de la fixation sur le guidon (et donc de la protection de l'appareil en cas de chute) et surtout de sa protection contre les intempéries.